Tu me téléphone, désirant venir passer la soirée chez moi afin de discuter; récemment séparée, tu as perdue tes repaires, ta confiance. Je te dis que je suis présentement dans un chalet loué dans les Laurentides, une fin de semaine où je laisse la technologie à la grande ville. La connexion étant mauvaise, je t'invite à me retrouver - il y a plus qu'une chambre, si tu désires rester il y aura de la place pour toi. Tu acceptes.
Tu arrives vers les 20h30; la route a été bonne bien que l'endroit, reculé de la route, n'a pas été pas facile à trouver.
Tu me salues. Diable que tu es belle, même en "mou". Maquillage léger, cheveux attachés en queue de cheval. Tu portes une paire de leggins noire qui sculpte tes jolies fesses ainsi qu'un cotton ouatée. Aux pieds tes bas de chalet. Ton petit sac de voyage, deux bouteilles de vin - le ton était donné.
Je t'ai toujours désiré. Pas d'amour, mais d'un désir sexuel ardent. Tu es plaisante à mes yeux avec ton look de girl next door, ton sourire éclatant et tes petites manies féminines. Je sais très bien pourquoi tu es ici... tu as besoin de te sentir appréciée, te faire doucement charmer, de profiter du moment. Fair enough - j'accepte mon rôle.
Nous parlons assis dans le salon. les jambes repliées sous toi, je t'écoute me raconter les idioties que ton ex a fait. Je te laisse te vider, t'offrant mon oreille. Tu allonges tes jambes; machinalement, je tends une main vers ta cheville, à ma portée. Un signe d'affection, de compréhension. Tu marques un temps d'arrêt et continue à discuter.
Je me rend compte que c'est probablement la première fois que je mets une main sur ton corps. Le désir m'envahi... je prends ton pied et décide de le masser. Tu t'arrêtes... "c'est bon", me dis-tu... tu fermes les yeux, profites.
- Il ne me massait pas, je n'avais pas d'attention de sa part.
- Alors profites du moment... ici, perdu dans le bois, tu es libre de faire ce que tu veux.
- Continues, s'il te plait...
Tu étends la seconde jambe. Je change de pied; tu souris. Toi, toujours en contrôle, tu te laisses finalement aller. Mes mains remontent à ton molet. Le massage se transforme doucement en caresse. Tes yeux sont fermées, ta respiration devient plus profonde... Je brise le charme le temps d'un instant, désirant ouvrir la seconde bouteille - tu ouvres les yeux, te demandant comment réagir; je te fais un sourire approbateur, heureux de te voir ainsi. Nous n'avons pas échangé de paroles depuis un moment mais on comprend que chacun y trouve son compte. En allant vers la cuisine, je te vois du coin de l'oeil, songeuse.
Je reviens avec la bouteille, passant par derrière le sofa. Je la dépose sur une table et te prends les épaules afin de les masser. Tu figes mais te laisse faire; je sens le laisser-aller, alors que mes mains glissent lentement sur ta nuque, ta gorge... je fais basculer ta tête vers l'arrière; je joues le tout pour le tout et déposes un baiser sur tes lèvres. Un court baiser, une preuve d'affection. Tu l'acceptes, tu vis le moment.
Mon baiser se fait plus insistant, mes mains caressant toujours ta gorge, mes doigts jouant dans tes cheveux. Alors que nos langues se mêlent, impulsivement, je glisse une main dans ton chandail, allant chercher un sein. Je le prend avec fougue, avec vigueur - je te dévoile la puissance de mon désir, celui de conquérir ton corps... Tu ne peux t'échapper, tu es à moi cette nuit.
Je tiens tes cheveux et fais basculer ta tête, à l'oreille, je te chuchotte...
- Je te veux... je veux te manger, je veux te faire jouir, je veux te baiser... Je veux t'épuiser de plaisir...
Les fils se sont touchés - un désir brûlant montes en toi... comme si des semaines de frustration se libéraient. Tu n'es plus chatte, tu deviens fauve. La passion te prend, le désir que je te fasses mienne aussi... tu sers ma main sur ton sein, tu en veux plus... Toujours derrière toi, je quitte ton sein et glisse ma main vers ta chatte. Elle glisse jusqu'à l'élastique de ton leggins et s'y engouffre; c'est avec fermeté que je la prend et te fais comprendre que tu m'appartiens. Tu râles... les jambes écartées, tu acceptes la caresses avec envie.
La soirée commence; la nuit sera longue.