L'humiliation nicotinique...
Vous savez... Ce moment o vous n'avez plus de clopes, et que vraiment, l, tout de suite, il vous en faut une, vous seriez prt fumer n'importe quoi, mais dcidemment, vous avez beau fouiller partout, il n'y a plus une clope qui trane, plus rien fumer. Les minutes passent, l'obsession grandit, et mesure qu'elle s'accrot votre dignit, elle, s'amenuise, jusqu'au moment fatal o vous n'avez plus d'autre choix que de vous rsoudre comparer la taille de vos mgots dans le cendrier, et rallumer le plus long, juste pour tirer deux ou trois lattes, comme un clodo qui la vie n'a pas souri et que la faim pousse faire les poubelles sous le regard dgot des passants imbciles. Dans ces moments-l, vous priez pour que personne ne vous observe tant vous vous sentez petit, petit, petit. Mais putain, elles ont beau sentir le vieux tabac froid tout pourri, elles sont bonnes, ces misrables petites lattes... Elles sont dgueulasses, mais si bonnes ! Nous sommes peu de chose, nous, les drogus du tabac. De dociles et pitoyables esclaves enchans aux volutes blanches de ces merdes amoniaques. Rien d'autre. Un jour, le soleil va s'teindre.
Vous savez... Ce moment o vous n'avez plus de clopes, et que vraiment, l, tout de suite, il vous en faut une, vous seriez prt fumer n'importe quoi, mais dcidemment, vous avez beau fouiller partout, il n'y a plus une clope qui trane, plus rien fumer. Les minutes passent, l'obsession grandit, et mesure qu'elle s'accrot votre dignit, elle, s'amenuise, jusqu'au moment fatal o vous n'avez plus d'autre choix que de vous rsoudre comparer la taille de vos mgots dans le cendrier, et rallumer le plus long, juste pour tirer deux ou trois lattes, comme un clodo qui la vie n'a pas souri et que la faim pousse faire les poubelles sous le regard dgot des passants imbciles. Dans ces moments-l, vous priez pour que personne ne vous observe tant vous vous sentez petit, petit, petit. Mais putain, elles ont beau sentir le vieux tabac froid tout pourri, elles sont bonnes, ces misrables petites lattes... Elles sont dgueulasses, mais si bonnes ! Nous sommes peu de chose, nous, les drogus du tabac. De dociles et pitoyables esclaves enchans aux volutes blanches de ces merdes amoniaques. Rien d'autre. Un jour, le soleil va s'teindre.
nina_kova:
c'est vrai....le dmuni i a pens ce moment d'une manire si loquente. (espoir de I j'ai traduit cela correctement)